
Anne-Marie Bernard
Dame de cœur
Anne-Marie, qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager au sein du Secours Populaire après votre carrière en communication institutionnelle ?
Pendant le premier confinement, le Crédit Mutuel, où je suis administratrice non-élue, a souhaité organiser des distributions alimentaires pour les étudiants. En collaborant avec le Secours Populaire pour ce projet, j’ai rencontré les bénévoles et salariés de l’association. Cela m’a donné envie de m’engager davantage, et j’ai accepté de rejoindre leur commission communication, ce qui m’a rapidement conduit à participer aux instances dirigeantes de l'association.
Pouvez-vous nous parler de votre rôle au sein du Secours Populaire à Marseille ?
À Marseille, je siège au conseil départemental du Secours Populaire, qui prend des décisions et définit les axes de travail. Nous nous réunissons tous les trois mois, et je fais aussi partie du secrétariat, où nous traitons les urgences et préparons les réunions du conseil. La ville compte environ 80 antennes locales, réparties en fonction des besoins, notamment dans les quartiers les plus défavorisés comme les deuxième et troisième arrondissements, parmi les plus pauvres d'Europe. Cette association de terrain se distingue par son approche généraliste de la solidarité, allant bien au-delà de l’aide alimentaire.
Le Secours populaire fête ses 80 ans cette année. Vous avez eu l’idée de marquer cet anniversaire par un temps fort, en partenariat avec le Cercle. Pouvez-vous nous en dire plus ?
En effet, le Cercle des Nageurs a accueilli cette année une vingtaine d’enfants issus de quartiers sensibles mais aussi du 7ème arrondissement, pour des cours de natation. Pris en charge par deux moniteurs dévoués, Aline et Frédéric, les enfants ont même rencontré un poloïste sélectionné pour les Jeux Olympiques. Ils avaient des étoiles dans les yeux, c’était beau à voir. L'une des petites filles souhaite intégrer l'école de natation, preuve de l'impact positif de telles initiatives, qui suscitent l’intérêt et peut-être même, des vocations !

Depuis quand faites-vous partie du Cercle des nageurs ? Quelles activités y pratiquez-vous et en quoi celles-ci sont-elles bénéfiques pour votre équilibre personnel et votre bien-être ?
Je suis membre active du Cercle des Nageurs depuis 2014, une affiliation facilitée par mes amis les Perroti, grands nageurs et membres de longue date. Je fréquente en moyenne trois fois par semaine la piscine olympique, une assiduité qui me libère des « scories de la vie quotidienne», la natation étant pour moi un rituel de quiétude et de sérénité. Avec mon mari, également membre du Cercle, j’aime particulièrement fréquenter les petits gradins de la grande terrasse, face à la mer. En été, nous y passons de longs moments, admirant le spectacle sans cesse renouvelé de la Méditerranée. Pour moi, le Cercle des Nageurs se distingue par son cadre exceptionnel et son ambiance familiale et bon enfant. Contrairement aux idées reçues, le Cercle accueille des personnes de tous horizons. Si je devais le décrire en un mot, ce serait « lumière ».
Quels sont vos projets futurs concernant votre engagement associatif ?
Je vais bientôt être élue à la FEPEM (Fédération des particuliers employeurs de France) pour aider à professionnaliser les métiers d'aide à domicile, en réponse au vieillissement de la population. J’y vois une opportunité d’aider à former des personnes en difficulté à ces métiers, créant ainsi des passerelles entre les associations, dont le Secours Populaire, et les bénéficiaires. Mes engagements sont reliés et forment, si j’ose dire, un cercle vertueux !
