Natation

ANOUCHKA MARTIN

La cohésion d’équipe a toujours été un atout

Après avoir décroché une belle médaille de bronze aux championnats d’Europe de mai dernier avec le 4 x 100 mètres nage libre français, Anouchka Martin a décroché son ticket pour les Jeux olympiques, sept années après son arrivée au CNM. Un bel aboutissement.

La qualification aux Jeux olympiques a ravi Anouchka Martin, la sprinteuse après avoir réalisé les débuts de sa carrière à Saint- Dizier. Anouchka a vu se profiler un rêve d’enfant.

« J’ai toujours rêvé de participer aux Jeux olympiques, d’incarner une nageuse d’exception telle que pouvait l’être Laure Manaudou. Lorsque j’ai appris la confirmation de ma qualification, j’ai eu un dimanche pour apprécier ensuite je me suis remise au travail avec pour but d’aller décrocher une médaille en relais et faire le maximum individuel ».

Sur son arrivée dans le club ?

« J’ai toujours voulu venir au CNM. Quand j’ai proposé ma candidature c’était pour le côté esprit d’équipe. L’émulation que représente un groupe très soudé ».

Autre ambition, miser sur le haut niveau avec un entrainement professionnel et très personnalisé basé sur des séances quasiment sur mesure. « Que ce soit dans l’eau ou avec les préparateurs mentaux, j’ai constaté une vraie différence ».

Et pour Anouchka qui a connu une période difficile entre une année 2016 où elle n’a pas réussi à aller en finale et les aléas de la crise sanitaire, l’embellie s’est faite en 2021.

« En 2020, a saison a été dure à gérer psychologiquement. J’ai aujourd’hui une meilleure gestion de ma course, plus adaptée, plus de confiance en ce que je fais dans le 100 mètres crawl qui est ma course de prédilection ».

Même si l’équipe du relais n’a pas pu accéder à la finale, la cohésion d’équipe a été totale. « On avait envie d’aller le plus haut possible, dans le Top 6. Le coeur était là. De son côté, Anouchka a nagé à peu près comme aux “France” et à l’Euro, en 54”4, car il faut enlever quatre dixièmes en relais par rapport à une course individuelle. « Pour mes premiers Jeux, j’ai fait ce qu’on attendait de moi ».

Quant à l’avenir ? Anouchka, à 28 ans, va débuter une école d’ostéopathie à Marseille et envisage un break de quelques mois pour laisser son corps se reposer.

« C’est aussi l’un des enseignements des préparateurs du CNM, penser à l’après, ne pas se projeter uniquement comme une athlète. Un atout dans la construction de sa carrière de sportive qui passera peut-être par une prochaine olympiade en 2024 et surtout une gestion sereine de son avenir.»