Natation

ROBIN PLA

Les datas au service du CNM

Tests de variabilité cardiaque, analyses du geste sportif, collecte de données... Robin Pla, Responsable scientifique de la Fédération Française de Natation, intervient au CNM depuis quatre auprès des entraîneurs pour optimiser la performance. Un succès !

Robin Pla a pour mission le management, la gestion des projets scientifiques de la Fédération ainsi que des missions de suivi sur le terrain, de réalisations de tests physiologiques. « J’interviens au CNM sur demande des entraineurs auprès des nageurs et des poloïstes ».

Pour les deux disciplines, Robin Pla réalise des tests de variabilité cardiaque 2 à 3 fois par semaine avec une ceinture connectée à une application, 5 minutes allongé et 5 minutes debout pour enregistrer les données de la fréquence cardiaque. « Cela donne des indications sur l’état de forme » relève Robin Pla. L’activité du système nerveux autonome conduit une bonne partie des fonctions physiologiques de l’athlète (tonus, stress etc...). En fonction de ces données, l’entraineur peut adapter et établir des profils.

Si pour les nageurs le profilage permet des garde-fous lors des grandes compétitions sportives, il permet aux poloïstes une régulation régulière car ces derniers doivent être en forme à chaque match. 

« Dans ce cas, j’interviens avec le préparateur physique qui va adapter l’entrainement ». 

Dans un second temps, Robin Pla réalise également des analyses techniques via des vidéos du geste sportif... « Il s’agit d’objectiver ce qui était déjà vu par l’entraineur et de le mesurer. » 

Cela permet de fournir des éléments concrets qui vont permettre de faire des choix en termes de stratégies de course. « On prend le temps de regarder toutes les données issues des analyses de course. Dans ce cas le nageur est également dans les échanges.

L’idée est d’aboutir à un modèle de performance pré-établi qui offre des points de repère, mais ce n’est pas une recette miracle » nuance Robin Pla. Ce travail est ciblé sur les athlètes de l’équipe de France et sur ceux qui en sont demandeurs. En quatre ans de travail, deux éléments ont évolué : les usages et le fait d’optimiser les données collectées. « On en recueille beaucoup, il faut que ce soit productif. Mais c’est aussi la capacité à travailler ensemble qui fait la différence. »